jeudi 27 décembre 2007

Bonne Année



samedi 22 décembre 2007

Utiliser "Le FOIN...."!!

Le foin est un excellent aliment en hiver.
Le cheval doit en avoir à sa disposition en permanence.

L'hiver, un foin de bonne qualité représente l'alimentation idéale.
Oubliez l'idée qu'un cheval peut vivre de granulés, même complets : il survit !
Le foin lui est essentiel, d'abord comme lest.
Un cheval qui a du foin à volonté peut passer un excellent hiver au pré.
Il mange la quantité qui lui est nécessaire pour résister au froid et aux intempéries.
Si le cheval travaille, la contrainte temps intervient, sachez qu'il faut environ 30 minutes pour manger 1 kg de foin.
Un cheval de 500 kg, en plein hiver, mange environ 12 kg de foin par jour, ce qui l'occupe à peu près pendant 6 heures.


Ne secouez pas le foin : vous feriez tomber le meilleur !
Cette habitude de secouer vient de l'idée qu'en faisant ainsi, on enlève la poussière.
Mais si le foin est poussiereux, il est préférable de le mouiller.
Faites tremper le foin quelques instants pour les chevaux qui souffrent de problèmes pulmonaires.

Au pré, avec du foin à disposition, le cheval mange à sa faim au cours de la journée.
Ici, sur la photo, une sieste pendant la digestion..; et on monte quand on veut...
S'il vit au box, il faudra vous lever tôt pour lui fournir sa ration à temps avant le travail !
Pour rappel : distribuez toujours le foin environ une heure avant les grains...;
Eh oui, il faut se lever tôt !


mercredi 12 décembre 2007

Les problèmes du randonneur...;(1)

La randonnée n'est pas une simple balade à laquelle chacun peut s'adonner sans préparation.
Pour l'admettre, il faut, en avoir fait l'expérience.

Voici quelques questions posées :
Questions et réponses dont vous pourrez tirer profit.

J'ai participé à une grande randonnée. J'ai été surprise que le guide me donne des indications qui contredisaient ce que j'ai appris au club. Est-ce normal ? Faut-il écouter le guide ou faire ce que l'on a appris au manège ?

L'équitation d'extérieur est une discipline en soi. Les nécessités, lors d'une randonnée, ne sont pas les mêmes qu'au manège ou à la carrière (ni que lors d'une balade dans les environs du club. Un bon cheval d'extérieur a reçu une éducation spécifique. Il faut savoir le monter pour respecter et renforcer cette éducation. Mieux vaut donc oublier un peu sa formation de cavalier de manège et s'en remettre au guide ou à l'accompagnateur, cavaliers spécialisés qui vous donneront des conseils plus conformes à la randonnée.

J'ai participé à quelques randonnée avec mon cheval, mais il est assez turbulent. Il broute tous les trois pas, trottine pour rattraper, puis colle aux autres. Je dois donc monter rênes ajustées, ce qui est vite fatiguant pour moi. Que faire ?

Fatiguant pour vous ? Et pour lui donc ! En randonnée, le cheval a besoin de disposer de sa liberté de balancier, il est exclu de le monter rênes ajustées pendant de longs kilomètres. Il faut éduquer votre cheval avant la prochaine randonnée, laissez-lui les rênes longues, mais intervenez dès qu'il se comporte mal. Dès qu'il obéit, récompensez en posant les rênes sur l'encolure. Il comprendra vite qu'il a tout avantage à respecter les règles du contrat.

J'adore la randonnée et j'aimerais emmener mon cheval avec un groupe de randonneurs. Malheureusement, il tape, et j'ai peur que cela m'empêche de me joindre aux autres. Que me conseillez-vous ? Un cheval qui tape n'est pas un compagnon d'extérieur idéal certe, mais cela ne doit pas vous empêcher de vous joindre à une randonnée. Par convention, on signale ce type de problème en fixant un ruban rouge à la queue du cheval, les autres sont ainsi avertis qu'ils ne doivent pas s'approcher trop près. Prévoyez aussi une ligne d'attache individuelle pour les étapes. Enfin, sachez qu'une bonne éducation peut corriger ce type de comportement. Consultez par exemple le livre de Véronique de Saint Vaulry ( le cheval d'extérieur) qui explique bien comment faire passer les attitudes agressives ou s'adresser à un éducateur professionnel.

Mon cheval se comporte très bien en extérieur mais il supporte mal l'attache et tire souvent au renard, ce qui pose problèmes aux étapes. Comment faire ?

Tout dépend de la susceptibilité du cheval. Pour les étapes courtes, avec surveillance, vous pouvez l'attacher à une branche haute bien souple. Pour la nuit, faites-lui une ligne d'attache haute et assez longue, le long de laquelle il pourra se déplacer. Si, toutefois, il ne supportrait pas ce système, il vous reste deux solutions, lui apprendre à tolérer des entraves ou compter systématiquement sur un véhicule d'intendance qui apportera un électrificateur, du ruban et des piquets pour aménager un petit enclos.

J'ai acheté, il y a quelques années, un pur-sang de réforme qui est très calme.
J'aimerais randonner avec lui, mais on me le déconseille.
Pourquoi ? Dois-je vraiment renoncer ?

Les pur-sang ne sont pas, pour diverses raisons, les chevaux les plus indiqués pour la randonnée. Tout d'abord, ils possèdent généralement un système digestif délicat qui s'adapte mal aux aléas de l'alimentation en randonnée. Ensuite, la plupart d'entre eux ont un pas ample et élastique peu économique et, étant souvent long-jointés, se fatiguent plus vite que les autres. De surcroît, ce pas n'est pas très confortable pour le cavalier, dont les fesses sont sans cesse promenées dans la selle. Le garrot très prononcés des pur-sang, leur dos un peu long et parfois étroit n'en font pas non plus de formidables porteurs, gare aux problèmes de gonfles et aux blessures du garrot. Enfin, les pur-sang n'ont pas toujours le pied sûr et souffrent sur les sentiers racailleux et les terrains difficiles. Toutefois, aucun de ces défauts n'est redhibitoire et, d'ailleurs, tous les pur-sang n'en souffrent pas. Si votre cheval se comporte bien en extérieur, testez-le d'abord sur des randonnées courtes (2 jours), puis progressivement sur des boucles plus longues. Choisissez un matériel adapté. Si tout va bien,votre compagnon deviendra peut-être un excellent voyageur.

A partir de quel âge peut-on participer à de grandes randonnées ?


Il existait, jusque récemment, fort peu de randonnées destinées aux jeunes et aux enfants, mais cela se développe. Il existe même des randonnées d'une ou de deux journées à dos de shetlands pour les petits. Toutefois, les vraies randonnées avec plusieurs nuitées en bivouac ou en gîte ne s'adressent que rarement aux plus jeunes, cela oblige en effet les organisateurs à prévoir un encadrement spécial et à recevoir des agréments spécifiques de divers organismes.
En revanche, rien n'empêche un enfant cavalier de partir s'il est accompagné d'un adulte qui répond de lui.

Voici ici un site à visiter Les prés aux ânes
Balade, stage, gîte rural pour enfants et adultes
www.lepreauxanes.be





Les problèmes du randonneur (2)

Aux divers problèmes du choix et de l'éducation du cheval
et du cavalier ! de randonnée s'ajoutent les questions matérielles, qui prennent beaucoup d'importance quand on bivouaque.

Pour moi, le plaisir de la randonnée, c'est la liberté et l'aventure. Je n'ai pas envie de réserver des gîtes à l'avance. Peut-on partir à l'aventure ?

Oui, dans une certaine mesure, à condition de savoir bien lire les cartes et les préparer chaque matin avec soin l'étape du jour, car vous devez être sûr de trouver au minimum un point d'eau à midi et le soir et de quoi manger pour les chevaux. Dans les villages ou les zones agricoles, on trouve presque toujours un propriétaire obligeant qui vous laisse entrer dans un pré ou qui vous prête une grange pour la nuit. Notez que cela vous oblige à prévoir des étapes assez courtes au cas où vous seriez obligé, en fin de journée, de pousser plus loin pour trouver un gîte ou un bivouac correct.

J'aimerais partir en randonnée avec des amis pour une boucle de huit-dix jours. Nous voulons bivouaquer de temps en temps, mais sans emporter de tente pour ne pas surcharger les chevaux. Peut-on dormir à peu près confortablement à la belle étoile ?

Rien de plus simple, après avoir installé une ligne d'attache sûre pour les chevaux, cherchez à proximité une portion de sol plane et dépourvue de cailloux. Si le sol est très irrégulier ou caillouteux, une brassée de fougères, de feuilles mortes ou d'herbes sèches feront un matelas de fortune. Etendez-y votre poncho, qui vous isolera de l'humidité du sol, et dépliez votre tapis de selle par-dessus. Roulez un pull ou un blouson et voilà votre oreiller. Il ne vous reste plus qu'à dérouler votre sac de couchage. Bonne nuit !

La randonnée nécessite un matériel spécial.
Cela ne veut pas dire qu'il faut se ruiner car, le harnachement de base mis à part, on peut, avec un peu de bon sens et de débrouillardise, s'équiper à peu de frais.

J'ai une selle anglaise que je trouve très confortable. Je l'ai déjà utilisée pour une randonnée d'une journée, mais on m' a dit qu'elle ne pouvait pas convenir pour des randonnées plus longues. Est-ce vrai ? Dois-je en changer ?

Hélas, si vous envisagez de randonner régulièrement, vous devrez, en effet, vous procurer une autre selle. Les selles anglaises sont légères et possèdent un siège assez court, autrement dit, leurs points d'appui sont concentrés sur de petites zones du dos du cheval. Après plusieurs heures de marche, des gonfles risquent d'apparaître, qui vous obligeront à écourter votre randonnée. De surcroît, ces selles peuvent comprimer les côtés du garrot et provoquer à cet endroit des blessures. Il faut donc choisir une selle conçue pour l'équitation d'extérieur, qui répartit le poids du cavalier sur une large surface, qui évite les points de compression et dégage bien le garrot. Il existe de toutes sortes, de la traditionnelle selle de randonnée à la selle western. Il faut choisir en fonction de votre cheval...et de votre budget !

La randonnée est souvent une longue suite de difficultés inattendues,
les sentiers ne correspondent plus à ceux de la carte, le point d'eau sur lequel on comptait est asséché, un cheval perd un fer, un passage est plus délicat qu'on ne s'y attendait...
Pour que l'aventure ne tourne pas au vinaigre, il faut partir avec un matériel adéquat, préparer soigneusement ses étapes et toujours envisager des solutions de rechange en cas de problème.

Lors des quelques randonnées que j'ai faites, j'ai pu constater qu'on marche le plus souvent avec des rênes longues ou des rênes carrément posées ( notamment lorsqu'on se bat avec sa gourde ou sa carte). Si le cheval baisse la tête, elles glissent vers les oreilles. D'ailleurs, le même problème se pose lorsqu'on est à pied et qu'on marche en tenant la longe, les rênes glissent d'un côté ou de l'autre ou vers les oreilles du cheval. Quelle solution proposez-vous ?

Les randonneurs connaissent bien ce problème et ont trouvé un moyen bien simple de le résoudre, il suffit de fixer un mousqueton dans un des anneaux de la selle ou des fontes (ou des deux côtés) et d'y passer les rênes qui, ainsi, restent en place. Les mousquetons, toujours eux, permettent aussi de résoudre le problème en main, au lieu de dénouer et de renouer la longe à chaque passage à pied, fixez vos rênes aux anneaux du mors à l'aide d'un mousqueton. Il vous suffira d'en décrocher un pour vous servir des rênes comme longe en ayant toute la longueur nécessaire dans les passages délicats, par la même occasion, vous vous débarrasserez du problème des rênes qui glissent.

Mon cheval est très sensible aux insectes, au bout d'un moment, il devient fou. Il a déjà eu une infection oculaire très embêtante après un séjour au pré en été. Je voudrais partir avec des amis pour une randonnée en Dordogne en juillet, mais j'hésite de peur que le harcèlement des insectes crée des problèmes. Qu'en pensez-vous ?

Il existe un moyen simple et assez efficace de protéger votre cheval, une lotion insectifuge à demander à votre vétérinaire. Naturellement, pour huit jours, vous devrez en emporter une certaine quantité. Pour protéger ses yeux, vous pouvez employer un capuchon en filet ou une simple frange en cuir ou en coton, moins radicale mais néanmoins assez efficace.
Testez ce matériel au cours de balades de deux ou trois heures ou d'une journée avant de partir pour un long voyage.

Extrait des Editions Atlas

dimanche 2 décembre 2007

La famille des équidés ..... famille du cheval !

Quelques notions scientifiques sont parfois bienvenues....

Les équidés sont des mammifères ongulés périssodactyles.
Leur famille comprend aujourd'hui le cheval, le zèbre, l'âne et l'onagre.
Les ongulés sont des animaux dont les pieds sont terminés par une production cornée, ongle ou sabot. Les périssodactyles prennent appui par le sol sur un nombre impair de doigts, le médian étant le plus développé.
Le cheval et tous ses cousins marchent sur un seul doigt très développé, le médian.

Les plus proches cousins des équidés sont les tapirs et les rhinocéros.
Ils forment ensemble l'ordre des périssodactyles,
c'est-à-dire des mammifères ayant un nombre de doigts impairs.

Une classification difficile

La classification des équidés reste controversée.
Retenons celle de G.G. Simpson, qui est la plus simple.
Tous les équidés actuels y sont rassemblés sous le seul genre Equus.
Ils sont ensuite subdivisés en 6 espèces, elles-mêmes fractionnées en de multiples sous-espèces.
La totalité des chevaux actuels appartient à l'espèce Equus caballus.
Les chevaux domestiques ne possèdent qu'un seul cousin sauvage ( une sous-espèce) :
Equus caballus prjewalskii.


Le prjewalski (ci-dessus) n'est probablement pas l'ancêtre du cheval domestique car il ne possède pas le même nombre de chromosomes que lui. Le tarpan, un autre cheval sauvage aujourd'hui totalement éteint, semble être un meilleur candidat au rôle d'aïeul disparu de notre plus noble conquête. Ce petit cheval à la robe souris vivait en Europe centrale. Le dernier spécimen est mort au zoo de Moscou en 1887. Onn tente aujourd'hui d'en reconctituer la race.



On confond souvent "race" et "espèce".
Il faut pourtant bien distinguer ces deux notions.
Les chevaux appartiennent tous à la même espèce, même s'ils se subdivisent en diverses races.
Les animaux d'espèces différentes ne sont pas interféconds.
On parle, à ce sujet, de "barrière de l'espèce".
Ainsi, le cheval et l'âne ne peuvent enfanter qu'un être stérile : le mulet ou le bardot.
Ces êtres hybrides ne peuvent pas se reproduire.
Les producteurs de mules sont donc sans cesse contraints de revenir au croisement
de baudets avec des juments pour parvenir à leurs fins.
Ils ne peuvent accoupler entre eux les produits obtenus.
Les races constituent une sous-division au sein de l'espèce.
Bien que de races différentes, un shetland et une poulinière percheronne peuvent parfaitement engendrer un poulain fécond.

Ainsi, cet énorme shire et ce minuscule shetland pourraient théoriquement être croisés.


L'âne est le seul autre équidé à avoir été domestiqué par l'homme.
L'espèce compte de nombreuses races. La taille d'un âne varie de 1 à 1.50 m au garrot
et son poids de 150 à 450 kilos. La couleur de sa robe est fonction de la race :
blanche, noire, gris souris, rousse et parfois pie.
Son espérance de vie est de trente à trente-cinq ans.

Le mulet (et la mule), issu du croisement d'un âne et d'une jument, est plus résistant que l'âne.
On l'élève surtout comme animal de bât en montagne.
Le bardot, produit d'une ânesse et d'un cheval, est encore plus rustique, mais moins robuste.
C'est la raison pour laquelle ce second hybride est moins répandu.
Aux Etats-Unis, on tente également de croiser différentes espèces de zèbres avec
des chevaux et des ânes. Le Zorses, semblent plus difficiles à débourrer que
les produits issus d'animaux 100 % domestiques.

Il existe deux groupes d'ânes sauvages, celui d'Afrique et d'Asie.
L'âne sauvage d'Afrique, originaire de la corne de l'Afrique (Somalie, Ethiopie)
est l'ancêtre de notre âne domestique.
Il est hélas, au bord de l'extinction.

L'âne sauvage d'Asie, à mi-chemin entre le cheval et l'âne, compte deux sous-espèces bien
distinctes, le kiang et l'onagre.


Photos & textes extrait des éditions Atlas

jeudi 29 novembre 2007

Des Grands Espaces à la petite boîte...

Ce nomade qui broutait de seize à dix-huit heures par jour en parcourant
souvant plus de 15 km par vingt-quatre heures est maintenant
confiné dans de petits espaces et livré à notre merci.


Du temps où il vivait librement dans de grands espaces, le cheval savait
subvenir lui-même à ses besoins.
Il se déplaçait en permanence et trouvait ainsi une alimentation
variée et suffisante en toute saison.
La diversité des terrains et la richesse des plantes lui assuraient des apports
nutritionnels à peu près équilibrés.
Il passait sans doute par des périodes de carences en cas de sécheresse,
de grand froid, mais parvenait, au bout du compte, à
compenser les manques.
Il possède d'instinct, comme tous les animaux sauvages,
la capacité de choisir les aliments en fonction de ses besoins.


Naturellement, une fois enfermé dans un pré ou,
pire, dans un box, le cheval n'a plus la possibilité de répondre à ses besoins selon son instinct.
D'ailleurs, cet instinct, qui bénéficiait du soutien de l'éducation maternelle,
est grandement amoindri par des siècles de domestication.
C'est donc au propriétaire que revient la tâche délicate d'assurer le bon équilibre alimantaire de son compagnon.
Et qu'il est bien sûr utile de se documenter dans quelques ouvrages sur l'alimentation du cheval et sur les particularités de son système digestif.
Parcequ'il est difficile - " à moins d'être vétérinaire et même eux s'y perdent"
difficile de calculer scientifiquement la ration du cheval et de l'adapter parfaitement à ses besoins en fonction de la saison, des efforts produits, de l'âge....


La règle n° 1 est, qu'il faut respecter les principes d'hygiène alimentaire de base
que l'on retrouve dans tous les livres d'équitation.
Pour le cheval en box, beaucoup de foin, que l'on donne avant le grain,
des alements concentrés en fonction du travail fourni,
pour le cheval au pré, un complément de foin et,
du grain seulement si nécessaire.
Voilà l'essentiel.....
Mais, pour être sûr que le cheval ne souffrira pas de carences ou de troubles digestifs, il faut aller un peu plus loin....



Les besoins du cheval ne s'expriment pas seulement en quantités...
Il ne suffit pas de fournir tant de kilo de foin par jour,
encore faut-il que ce foin comporte une bonne variété de plantes,
qu'il ne soit ni avarié, ni vieux et qu'il ait poussé
sur un sol assez riche pour qu'il contienne les sels minéraux nécessaires.
Soyez donc très regardant sur la qualité des aliments que vous achetez.
Si le cheval vit au pré, assurez-vous que la pâture comporte
une bonne variété de plantes et qu'elle n'est pas surpâturée.


Pour éviter les carences, essayez de vous procurer du foin et des céréales de diverses provenance. Le cheval retrouvera ainsi un peu de cette variété qui caractérisait son alimentation quand il vivait en liberté.
Procurez-lui des rations variées, si les aliments complets apportent en général
une garantie satisfaisante de régularité, ils sont un peu monotones.
N'hésitez pas à introduire des rations de grains, en variant leur composition et
ajoutez des carottes et des pommes coupées, un peu de betteraves rouges, etc...


Bien souvent, on a tendance à considérer, quand un cheval vit au pré, qu'il peut se procurer ce dont il a besoin, c'est tout à fait faux.
Un pré si grand soit-il, est un territoire trop réduit pour offrir une grande variété de plantes.
De surcroît, il se fatigue. Pour que la pâture puisse répondre aux besoins du cheval, il faut veiller à respecter la rotation des parcelles ( trois mois maximum sur la même parcelle) idéalement un mois, si possible en mettant, chaque fois, le cheval sur des parcelles éloignées les unes des autres.
Bien entendu, quand l'herbe se fait rare, il faut fournir en complément du foin de qualité.


Pour être sûr que l'on a su répondre aux besoins de son cheval,
il faut surveiller sa forme et son état.
Ayez l'oeil, un poil qui ternit ou devient cassant,
des pieds qui se fendillent, s'écaillent ou pourrissent,
des flancs qui se creusent, un ventre gonflé,
une baisse d'appétit, une certaine mollesse ou
un comportement curieux comme une tendance à
lécher les murs ou à manger les crottins
doivent éveiller vos soupçons.
N'attendez pas que le cheval tombe malade
pour prendre conseil auprès du vétérinaire.
Extrait des éditions Atlas






dimanche 25 novembre 2007

A chacun son poids !


Chaque cheval a son poids idéal :
à ce poids-là, il est au maximum de sa forme, dynamique et léger à la fois,
sans surcharge pondérale ni carence énergétique.
Ce poids, bien évidemment, varie selon l'activité de l'animal, son âge et sa race.
Et, parfois, selon la saison !

Juger sur la bonne mine...

Une bonne connaissance de votre compagnon, et un oeil attentif,
vous diront s'il est plutôt au bon poids ou plutôt un peu en dessous ou au-dessus de son poids.
Un cheval plein d'allant, en souffle, qui a le poil brillant, l'oeil vif et un moral d'acier,
est sans doute près de son poids idéal.
Un chaval qui se fait prier pour travailler, se couche très fréquemment, semble un peu éteint,
souffre probablement de carences, même légères.
Quand au cheval trop gras... il est trop gras et cela ne lui donne pas des ailes.


Les chevaux qui pratiquent les disciplines comme le complet, l'endurance, ont en général un modèle léger et doivent rester sveltes : il faut porter chaque kilo de poids !
Ce splendide trakehner, est un athlète en pleine forme...

Juste bien...

L'observation du cheval permet d'estimer sa forme.
Un cheval au bon poids a des hanches et une croupe arrondies.
Son encolure est pleine et bien ferme.
En passant la main sur ses côtes, on sent les os sous une mince couche de chair.
La colonne vertébrale n'est ni saillante ni noyée.

Trop maigre ...


Un cheval trop maigre a les hanches saillantes, les côtes visibles, la colonne qui se dessine sous la peau. Son ventre semble remonter fortement sous ses cuisses. Dans les cas extrêmes, la croupe forme une "étoile de tente" et des creux profonds, les "raies de misères", marquent son arrière-main.

Enrobé ...

Le cheval gras lui, a de solides réserves de graisse au niveau du chignon et des reins.
Ces parties semblent molles plutôt que fermes au toucher.
Les côtes sont loin sous la chair et la colonne vertébrale disparaît dans une
gouttière entre deux bonnes épaisseurs de chair.

Voici un connemara que l'on ne plaindra pas.
Les poneys sont souvent plus arrondis que les chevaux.
La nourriture leur profite.
Heureusement, ils possèdent aussi, en général, une nature plus frugale.

Pourquoi une estimation précise ?

Une estimation "à vue d'oeil" vous permettra de juger de la forme et de la santé
de votre compagnon.
Mais il sera utile de connaître plus précisément son poids.
Suivre régulièrement la courbe du poids permet d'ajuster les rations et d'adapter
le travail de façon précise comme d'anticiper les problèmes.
En effet, lorsque le surpoids ou l'amaigrissement deviennent évidents, il est
souvent déjà un peu tard : le moral ou les performances
du cheval en ont déjà pâti.

Une nécessité ...

Ce suivi attentif est particulièrement recommandé pour un cheval de compétition
qui doit se maintenir dans une forme parfaite.
Mais, d'une manière générale, connaître son poids ( et le noter)
est indispensable pour conserver celui-ci en bonne santé.
Votre vétérinaire aura besoin de connaître ce poids pour prescrire certains médicaments.
Les vermifuges, et bien d'autres traitements courants, sont également dosés en fonction du poids du cheval.

Peser ...

L'idéal, bien sûr, est de pouvoir peser votre cheval régulièrement ou,
au moins, une fois de temps en temps.
Vous pourrez pour cela utiliser les balances qu'utilisent les fermiers pour tarer les remorques.


Estimer le poids...

Vous pouvez estimer le poids de votre cheval grâce à la table d'équivalence ci-dessous.
Il suffit de mesurer son tour de poitrine.
Prenez la mesure au niveau de passage de sangle, juste derrière les épaules et le garrot.
Consultez ensuite la table d'équivalence et cette méthode vous donnera une idée approximative
mais non précise, du poids de votre compagnon. Toutefois, elle est plus fiable avec les chevaux qu'avec les poneys. Elle permet en revanche de suivre l'évolution du poids :
plus de centimètres - il grossit.
moins de centimètres - il maigrit.





Extrait des éditions Atlas




mercredi 21 novembre 2007

Pas de pieds,... Pas de cheval !

Si vous êtes comme moi,
à la recherche du meilleur pour votre cheval...
vous cherchez comme moi, pour votre cheval, le confort,
à savoir combien cette partie du corps
est fondamentale, et accorder une attention particulière
aux PIEDS, et les connaître parfaitement.
Bien que je ne sois ni maréchal-ferrant, ni pareur....
Je partage avec vous ce que j'ai pu trouver dans mes livres ou
sur différents sites... en vous expliquant le plus simplement possible
ce que tous ceux-ci m'apporte !

Comment se déplace le cheval ?

Le condyle inférieur de la deuxième phalange (os de la couronne), joue un rôle de devier entre l'os du pied et celui de la couronne, ce qui rend possible le mouvement du pied.
Deux groupes de tendons permettent au pied de bouger :

- Les extenseurs, qui passent sur le devant de la jambe et s'attachent au sommet avant de l'os du pied.
- Les fléchisseurs , qui passent derrière.

L'os naviculaire, situé à l'arrière de l'os du pied, reçoit la fixation d'une partie du tendon perforant (fléchisseur) et sert de poulie de renvoi et d'amortisseur.
Le poids du cheval est supporté par la paroi, non par la sole.
Pendant de brefs instants, au galop, par exemple, la totalité du poids du cheval est supportée par la paroi d'un seul pied : cela prouve la dureté de cette dernière.

Le pied du cheval est composé de parties vivantes et de leur enveloppe cornée, le sabot.
Ce dernier constitue une boîte protectrice et joue un rôle important dans l'amortissement des chocs lorsque le cheval pose les pieds.

LA SOLE

Concave, elle forme une sorte de voûte souple et solide capable de soutenir le poids qu'elle reçoit.
Une sole bien conformée ne doit pas prendre contact avec le sol.
La ligne blanche qui entoure la sole marque la jonction avec la paroi.

La paroi (ou muraille)

Elle st divisée en différentes parties qui sont la pince (partie avant), les mamelles, les quartiers et les talons. Elle se forme au niveau de la couronne, où tissus cornés et cellules tissulaires sont étroitement imbriqués pour former la partie externe dure du sabot.
Cette paroi est identique à un ongle humain.
L'intérieur de la paroi du sabot est fait de lamelles entrecroisés attachées à l'os du pied, le tout mantenant fermement le sabot en place.


Circulation et nerfs:
Le sang circule dans le pied par les artères et par les veines digitales. Lorsque la fourchette entre en contact avec le sol, elle presse le coussinet plantaire, qui, en retour, refoule le sang dans la jambe. Deux nerfs principaux courent le long des vaisseaux sanguins et apportent les sensations dans toute la profondeur du pied.

La Fourchette

Au niveau des talons, la paroi s'incurve en dedans vers la fourchette pour former les barres.
Lorsque le cheval pose son pied, la fourchette, si elle est saine et normalement développée, entre en contact avec le sol. Elle permet ainsi aux fibrocartilages complémentaires de la troisième phalange de s'écarter et au coussinet plantaire d'amortir le choc.
L'élasticité de la fourchette joue également son rôle tactile : elle permet au cheval de sentir le terrain.

Le proverbe dit : "Pas de pied, pas de cheval"

Le bourrelet périoplique

C'est le bourrelet qui entoure tout le sabot à la limite poil - corne.
Il sécrète un vernis qui protège la corne de l'humidité et du déssèchement.

Le pied est comparable à un doigt humain.
La paroi du sabot est comparable à un de nos ongles, le bout de nos doigts à l'os du pied du cheval, notre deuxième phalange à l'os de la couronne, notre première phalange à l'os du paturon.

La couleur de la corne correspond à la pigmentation.
Elle est blanche lorsque la peau est blanche, noire lorsqu'elle est foncée.
Il n'est pas rare que les pieds soient de différentes couleurs, en cas de balzanes
ou chez les chevaux tachetés, comme ces poulains ci-dessus qui ont des sabots striés noir et blanc.

Un bon maréchal ou pareur est IMPORTANT...

La régularité des aplombs détermine la qualité des allures,
son équilibre, la sûreté de son pied.
Si les aplombs sont défectueux, ils peuvent fatiguer les membres et,
entraîner à long terme, leur usure prématurée.

Voici quelques exemples d'aplombs corrects ou défectueux :

Antérieurs vus de profil
1. Aplomb correct.
2. Campé du devant : ce défaut est un signe de fatigue, d'usure ou de souffrance.
3. Sous lui du devant : ce défaut assez courant nuit au bon développement du mouvement des antérieurs et à l'équilibre, le cheval ayant tendance à se mettre "sur les épaules".
4. Brassicourt ou arqués : le cheval brassicourt a de naissance le genou légèrement fléchi. L'articulation ne vacille pas et ne gêne pas le déplacement. On dit qu'un cheval est arqué lorsqu'il souffre de ce même défaut à la suite d'une usure et dans ce cas le membre vacille.
5. Genoux creux : ce défaut fatique les tendons et nuit à la bonne stabilité comme à l'impulsion.
6. Long jointé ou bas-jointé : la paturone est trop long ou trop incliné. Le boulet descent fortement à chaque poser, ce qui donne des allures moelleuses mais fatigue les tendons et les ligaments.
7. Droit-jointé ou court-jointé : le paturon est trop court ou insuffisamment incliné. Ce défaut donne souvent des allures un peu raides et sèches.

Antérieurs vus de face
1. Bons aplombs.
2. Ouvert du devant : nuit à la rapidité des allures
3. Serré du devant : prédispose aux atteintes
4. Panard du devant : les membres sont tournés en dehors depuis le genou jusqu'aux pieds, le coude est serré contre le corps. Le cheval peut être panard des pieds seulement, le pied seul étant tourné vers l'extérieur. Ce défaut donne un appui incertain.
5. Cagneux du devant : les membres sont tournés en dedans depuis le genou jusqu'au pied, le coude étant écarté du corps. Le cheval peut aussi être cagneux du pied seulemen, le pied seul étant tourné en dedans.
6. Genoux de boeuf : entraîne un mauvais aplomb des boulets.

Postérieurs vus de dos
1. Bons aplombs
2. Ouvert du derrière : peu élégant mais sans vrai inconvénient si les verticales sont respectées.
3. Serré du derrière : réduit la stabilité, risques d'atteintes
4. Panard du derrière : sans réelle gravité.
5. Cagneux : la pointe des jarrets est tournée vers l'extérieur. Les jarrets sont vacillants, ce qui nuit à la franchise du mouvement et à l'impulsion. Les risques d'atteintes sont élevés.
6. Jarrets clos : ralentit les allures.

On dit qu'un cheval marche en ligne lorsque l'antérieur et postérieur d'un bipède latéral se déplacent dans un même plan et sur la même piste (facile à vérifier vous-même sur du sable)


Postérieurs vus de profil

En mouvement, le cheval :
- Billarde : c'est en général la conséquence de membres ou de pieds cagneux, le membre est jeté dehors dans un premier temps puis ramené en dedans.
- Se croise : les pieds se posent sur une seule et même piste (au lieu de deux pistes, une pour chaque bipède latéral)
- Se touche : le pied au lever touche le membre au poser ( si cela provoque une atteinte, on dit qu'il se coupe)
- Forge : la pince du pied postérieur frappe le pied antérieur
- Est panard : le membre qui se lève se rapproche du membre posé, cela expose le cheval aux atteintes.
- A des jarrets vacillants : le jarret tourne vers l'extérieur lors du poser, ce défaut affaiblit la propulsion.


dimanche 18 novembre 2007

Saint Hubert !


Ce week-end en l'honneur de Saint-Hubert,
Messe avec cors de chasse....

Bénédiction des animaux et cavaliers...
Distribution des petits pains bénis...

Les festivités de la Saint Hubert, c'est sacré...
En l'honneur du saint patron, chaque année la commune de Harzé
met sur pied une des plus grandes bénédictions de chevaux et d'animaux
de compagnie en Province de Liège.

Ici il n'y aura pas de cheval de chasse.... glup,
car il suffit de parler de chasse pour que naissent aussitôt des discussions.
Ils y a ceux qui plaident avec véhémence en sa faveur,
et qui citent toutes sortes de faits et de statistiques pour en justifier la pratique,
et ceux qui sont résolument opposés et qui ne manquent,
eux non plus, ni d'arguments, ni de chiffres...
Mais pas de débats ici.. Ce qui nous intéresse
C'est le cheval et lui seul...point.

Le curé bénira plusieurs centaines de chevaux et chiens...
Tout s'est passé dans le calme et sans incidents,
en tout cas jusqu'à notre départ !
Comme chaque année, l'installation d'un châpiteau
pour la restauration des cavaliers et autres promeneurs.

Ce fut encore une belle journée pour nous, les amis...
et les chevaux de rencontrer d'autres congénères inconnus...
que même Djazzy en avait oublié..
qu'il y avait, MOI, sur le dos...
après avoir fait quelques pissettes à un voisin...
s'est roulé....haarrggg !
C'était chouette .... A l'année prochaine !