mercredi 21 novembre 2007

Pas de pieds,... Pas de cheval !

Si vous êtes comme moi,
à la recherche du meilleur pour votre cheval...
vous cherchez comme moi, pour votre cheval, le confort,
à savoir combien cette partie du corps
est fondamentale, et accorder une attention particulière
aux PIEDS, et les connaître parfaitement.
Bien que je ne sois ni maréchal-ferrant, ni pareur....
Je partage avec vous ce que j'ai pu trouver dans mes livres ou
sur différents sites... en vous expliquant le plus simplement possible
ce que tous ceux-ci m'apporte !

Comment se déplace le cheval ?

Le condyle inférieur de la deuxième phalange (os de la couronne), joue un rôle de devier entre l'os du pied et celui de la couronne, ce qui rend possible le mouvement du pied.
Deux groupes de tendons permettent au pied de bouger :

- Les extenseurs, qui passent sur le devant de la jambe et s'attachent au sommet avant de l'os du pied.
- Les fléchisseurs , qui passent derrière.

L'os naviculaire, situé à l'arrière de l'os du pied, reçoit la fixation d'une partie du tendon perforant (fléchisseur) et sert de poulie de renvoi et d'amortisseur.
Le poids du cheval est supporté par la paroi, non par la sole.
Pendant de brefs instants, au galop, par exemple, la totalité du poids du cheval est supportée par la paroi d'un seul pied : cela prouve la dureté de cette dernière.

Le pied du cheval est composé de parties vivantes et de leur enveloppe cornée, le sabot.
Ce dernier constitue une boîte protectrice et joue un rôle important dans l'amortissement des chocs lorsque le cheval pose les pieds.

LA SOLE

Concave, elle forme une sorte de voûte souple et solide capable de soutenir le poids qu'elle reçoit.
Une sole bien conformée ne doit pas prendre contact avec le sol.
La ligne blanche qui entoure la sole marque la jonction avec la paroi.

La paroi (ou muraille)

Elle st divisée en différentes parties qui sont la pince (partie avant), les mamelles, les quartiers et les talons. Elle se forme au niveau de la couronne, où tissus cornés et cellules tissulaires sont étroitement imbriqués pour former la partie externe dure du sabot.
Cette paroi est identique à un ongle humain.
L'intérieur de la paroi du sabot est fait de lamelles entrecroisés attachées à l'os du pied, le tout mantenant fermement le sabot en place.


Circulation et nerfs:
Le sang circule dans le pied par les artères et par les veines digitales. Lorsque la fourchette entre en contact avec le sol, elle presse le coussinet plantaire, qui, en retour, refoule le sang dans la jambe. Deux nerfs principaux courent le long des vaisseaux sanguins et apportent les sensations dans toute la profondeur du pied.

La Fourchette

Au niveau des talons, la paroi s'incurve en dedans vers la fourchette pour former les barres.
Lorsque le cheval pose son pied, la fourchette, si elle est saine et normalement développée, entre en contact avec le sol. Elle permet ainsi aux fibrocartilages complémentaires de la troisième phalange de s'écarter et au coussinet plantaire d'amortir le choc.
L'élasticité de la fourchette joue également son rôle tactile : elle permet au cheval de sentir le terrain.

Le proverbe dit : "Pas de pied, pas de cheval"

Le bourrelet périoplique

C'est le bourrelet qui entoure tout le sabot à la limite poil - corne.
Il sécrète un vernis qui protège la corne de l'humidité et du déssèchement.

Le pied est comparable à un doigt humain.
La paroi du sabot est comparable à un de nos ongles, le bout de nos doigts à l'os du pied du cheval, notre deuxième phalange à l'os de la couronne, notre première phalange à l'os du paturon.

La couleur de la corne correspond à la pigmentation.
Elle est blanche lorsque la peau est blanche, noire lorsqu'elle est foncée.
Il n'est pas rare que les pieds soient de différentes couleurs, en cas de balzanes
ou chez les chevaux tachetés, comme ces poulains ci-dessus qui ont des sabots striés noir et blanc.

Un bon maréchal ou pareur est IMPORTANT...

La régularité des aplombs détermine la qualité des allures,
son équilibre, la sûreté de son pied.
Si les aplombs sont défectueux, ils peuvent fatiguer les membres et,
entraîner à long terme, leur usure prématurée.

Voici quelques exemples d'aplombs corrects ou défectueux :

Antérieurs vus de profil
1. Aplomb correct.
2. Campé du devant : ce défaut est un signe de fatigue, d'usure ou de souffrance.
3. Sous lui du devant : ce défaut assez courant nuit au bon développement du mouvement des antérieurs et à l'équilibre, le cheval ayant tendance à se mettre "sur les épaules".
4. Brassicourt ou arqués : le cheval brassicourt a de naissance le genou légèrement fléchi. L'articulation ne vacille pas et ne gêne pas le déplacement. On dit qu'un cheval est arqué lorsqu'il souffre de ce même défaut à la suite d'une usure et dans ce cas le membre vacille.
5. Genoux creux : ce défaut fatique les tendons et nuit à la bonne stabilité comme à l'impulsion.
6. Long jointé ou bas-jointé : la paturone est trop long ou trop incliné. Le boulet descent fortement à chaque poser, ce qui donne des allures moelleuses mais fatigue les tendons et les ligaments.
7. Droit-jointé ou court-jointé : le paturon est trop court ou insuffisamment incliné. Ce défaut donne souvent des allures un peu raides et sèches.

Antérieurs vus de face
1. Bons aplombs.
2. Ouvert du devant : nuit à la rapidité des allures
3. Serré du devant : prédispose aux atteintes
4. Panard du devant : les membres sont tournés en dehors depuis le genou jusqu'aux pieds, le coude est serré contre le corps. Le cheval peut être panard des pieds seulement, le pied seul étant tourné vers l'extérieur. Ce défaut donne un appui incertain.
5. Cagneux du devant : les membres sont tournés en dedans depuis le genou jusqu'au pied, le coude étant écarté du corps. Le cheval peut aussi être cagneux du pied seulemen, le pied seul étant tourné en dedans.
6. Genoux de boeuf : entraîne un mauvais aplomb des boulets.

Postérieurs vus de dos
1. Bons aplombs
2. Ouvert du derrière : peu élégant mais sans vrai inconvénient si les verticales sont respectées.
3. Serré du derrière : réduit la stabilité, risques d'atteintes
4. Panard du derrière : sans réelle gravité.
5. Cagneux : la pointe des jarrets est tournée vers l'extérieur. Les jarrets sont vacillants, ce qui nuit à la franchise du mouvement et à l'impulsion. Les risques d'atteintes sont élevés.
6. Jarrets clos : ralentit les allures.

On dit qu'un cheval marche en ligne lorsque l'antérieur et postérieur d'un bipède latéral se déplacent dans un même plan et sur la même piste (facile à vérifier vous-même sur du sable)


Postérieurs vus de profil

En mouvement, le cheval :
- Billarde : c'est en général la conséquence de membres ou de pieds cagneux, le membre est jeté dehors dans un premier temps puis ramené en dedans.
- Se croise : les pieds se posent sur une seule et même piste (au lieu de deux pistes, une pour chaque bipède latéral)
- Se touche : le pied au lever touche le membre au poser ( si cela provoque une atteinte, on dit qu'il se coupe)
- Forge : la pince du pied postérieur frappe le pied antérieur
- Est panard : le membre qui se lève se rapproche du membre posé, cela expose le cheval aux atteintes.
- A des jarrets vacillants : le jarret tourne vers l'extérieur lors du poser, ce défaut affaiblit la propulsion.


dimanche 18 novembre 2007

Saint Hubert !


Ce week-end en l'honneur de Saint-Hubert,
Messe avec cors de chasse....

Bénédiction des animaux et cavaliers...
Distribution des petits pains bénis...

Les festivités de la Saint Hubert, c'est sacré...
En l'honneur du saint patron, chaque année la commune de Harzé
met sur pied une des plus grandes bénédictions de chevaux et d'animaux
de compagnie en Province de Liège.

Ici il n'y aura pas de cheval de chasse.... glup,
car il suffit de parler de chasse pour que naissent aussitôt des discussions.
Ils y a ceux qui plaident avec véhémence en sa faveur,
et qui citent toutes sortes de faits et de statistiques pour en justifier la pratique,
et ceux qui sont résolument opposés et qui ne manquent,
eux non plus, ni d'arguments, ni de chiffres...
Mais pas de débats ici.. Ce qui nous intéresse
C'est le cheval et lui seul...point.

Le curé bénira plusieurs centaines de chevaux et chiens...
Tout s'est passé dans le calme et sans incidents,
en tout cas jusqu'à notre départ !
Comme chaque année, l'installation d'un châpiteau
pour la restauration des cavaliers et autres promeneurs.

Ce fut encore une belle journée pour nous, les amis...
et les chevaux de rencontrer d'autres congénères inconnus...
que même Djazzy en avait oublié..
qu'il y avait, MOI, sur le dos...
après avoir fait quelques pissettes à un voisin...
s'est roulé....haarrggg !
C'était chouette .... A l'année prochaine !