Ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas de manège pour travailler.
L'extérieur est la plus belle carrière du monde.
Ce que vous obtenez dehors, vous l'aurez toujours en manège.
L'inverse n'est pas vrai. Alors...
L'extérieur est la plus belle carrière du monde.
Ce que vous obtenez dehors, vous l'aurez toujours en manège.
L'inverse n'est pas vrai. Alors...
Ce qu'il doit savoir faire :
Un cheval d'extérieur doit être agréable, facile à monter et un comportement exemplaire :
c'est indispensable pour le confort et la sécurité du randonneur et du cheval.
Le cheval de randonnée doit marcher, trotter et galoper uniquement à votre demande.
Au cours du dressage, faites vos demandes nettement.
Récompensez le cheval quand il obéit.
Un cheval d'extérieur doit être agréable, facile à monter et un comportement exemplaire :
c'est indispensable pour le confort et la sécurité du randonneur et du cheval.
Le cheval de randonnée doit marcher, trotter et galoper uniquement à votre demande.
Au cours du dressage, faites vos demandes nettement.
Récompensez le cheval quand il obéit.
Exigez peu à peu une réponse instantanée, que ce soit dans les transitions montantes ou descendantes. Ne laissez pas un cheval changer d'allure selon son bon plaisir, trottinement, ralentissement ou accélération non demandés doivent êtres contré immédiatement.
Manifestez votre désaccord d'abord par la voix, puis par les aides.
Le pas, essentiel en randonnée, est une allure difficile à travailler ; ne le négligez pas.
S'arrêter à la voix et maintenir l'arrêt dans le calme, rênes longues : un élément de base du dressage du cheval d'extérieur.
Oubliez le style manège, les rênes ajustées et les jambes qui portent : vous seriez vite fatigué, et votre cheval blasé et dégoûté.
La plus grande précision technique peut s'obtenir rênes longues.
Tout est question de confiance et de volonté...
Un cheval souple et musclé s'obtient par des exercices d'épaule en dedans, de hanches en dedans ou en dehors, mais de simples assouplissements. Elles sont bien utiles pour se dégager de situations difficiles.
Le cheval de randonnée doit apprendre à s'arrêter dans la foulée. Cela peut être utile dans les cas d'urgence.
Commencez le travail à pied, à la voix. Ensuite, abordez le travail monté au pas, en utilisant simultanément la voix et les aides. Le cheval doit s'arrêter à l'instant même où vous le lui demandez et rester immobile tant que vous ne le remettez pas en avant. Récompensez chaque arrêt. Dans un premier temps, ne prolongez pas trop les arrêts. Et, surtout, rendez les rênes: l'arrêt devient ainsi une détente, une sorte de récompense. Vous pourrez sous peu vous passer des rênes !
Pour se dégager du bord d'un ruisseau ou d'un chemin sans issue, reculer sera très utile.
Le cheval de randonnée doit savoir reculer dans le calme, sur plusieurs foulées.
Comme l'arrêt, le reculer se travaille d'abord en main. Dites "Recule" tout en marchant vers lui et en poussant son épaule ou poitrail si nécessaire.
Lorsque vous passez au travail monté, faites preuve de patience.
Contentez-vous d'un pas ou même d'une esquisse de pas. Récompensez abondamment.
Ne coincez pas le cheval entre les mains et les jambes. L'ordre à la voix s'accompagne d'une simple indication des mains et des jambes, avec cession dès que le cheval entame le reculer.
Au bout de quelques semaines, il sera capable de reculer de plusieurs dizaines de mètres, ce qui est le minimum nécessaire.
En randonnée, on a souvent besoin de ses mains; pour ouvrir une barrière, lire la carte, tenir un cheval en longe, etc...
Demandez les choses à une main, puis dans le demi-seconde qui suit, demandez-la à deux mains; il aura tôt fait d'anticiper et, bientôt, la demande à une main suffira.
Le cheval de randonnée doit se montrer indépendant, c'est-à-dire rester au pas quand les autres prennent le galop ( pas toujours évident), partir à gauche quand tout le monde va à droite, sans que vous ayez à vous battre.
Contraire à son instinct, cette qualité s'acquiert par la patience, le travail devant se faire par petites étapes. Il faut en permanence rassurer le cheval en cours d'apprentissage et, surtout, affirmer votre rôle de dominant.
Avant tout, le respect que votre cheval vous porte se manifeste à pied.
Il doit apprendre à marcher en main en restant derrière vous, à ne pas vous bousculer, à se pousser quand vous marchez vers lui. Il est très attentif à vous et sait oublier les autres chevaux, car il vous voit comme un dominant. Si votre cheval déroge à l'une de ces règles, résolvez vite le problème : un manque de respect en main se traduira forcément par un manque de respect monté.
Il est normal d'accorder au cheval la possibilité de vérifier qu'un objet nouveau ou inquiétant ne présente pas de danger. C'est un réflexe sain qui vous préservera de bien des ennuis.
Apprennez-lui simplement à observer dans le calme et à ne pas s'enfuir.
Votre seul travail consiste à le maintenir en présence de l'objet de son angoisse - peu importe la distance. Plus il a peur, plus vos rênes doivent êtres longues.
Si vous avez la possibilté de tester un cheval avant l'achat, pensez à vous adresser à quelqu'un qui randonne.
A chacun son métier. Souvent un moniteur de club n'a jamais randonné, il ne connaît que les promenades de quelques heures. Trouvez plutôt un guide de tourisme équestre.
Bonne Rando à tous
Manifestez votre désaccord d'abord par la voix, puis par les aides.
Le pas, essentiel en randonnée, est une allure difficile à travailler ; ne le négligez pas.
S'arrêter à la voix et maintenir l'arrêt dans le calme, rênes longues : un élément de base du dressage du cheval d'extérieur.
Oubliez le style manège, les rênes ajustées et les jambes qui portent : vous seriez vite fatigué, et votre cheval blasé et dégoûté.
La plus grande précision technique peut s'obtenir rênes longues.
Tout est question de confiance et de volonté...
Un cheval souple et musclé s'obtient par des exercices d'épaule en dedans, de hanches en dedans ou en dehors, mais de simples assouplissements. Elles sont bien utiles pour se dégager de situations difficiles.
Le cheval de randonnée doit apprendre à s'arrêter dans la foulée. Cela peut être utile dans les cas d'urgence.
Commencez le travail à pied, à la voix. Ensuite, abordez le travail monté au pas, en utilisant simultanément la voix et les aides. Le cheval doit s'arrêter à l'instant même où vous le lui demandez et rester immobile tant que vous ne le remettez pas en avant. Récompensez chaque arrêt. Dans un premier temps, ne prolongez pas trop les arrêts. Et, surtout, rendez les rênes: l'arrêt devient ainsi une détente, une sorte de récompense. Vous pourrez sous peu vous passer des rênes !
Pour se dégager du bord d'un ruisseau ou d'un chemin sans issue, reculer sera très utile.
Le cheval de randonnée doit savoir reculer dans le calme, sur plusieurs foulées.
Comme l'arrêt, le reculer se travaille d'abord en main. Dites "Recule" tout en marchant vers lui et en poussant son épaule ou poitrail si nécessaire.
Lorsque vous passez au travail monté, faites preuve de patience.
Contentez-vous d'un pas ou même d'une esquisse de pas. Récompensez abondamment.
Ne coincez pas le cheval entre les mains et les jambes. L'ordre à la voix s'accompagne d'une simple indication des mains et des jambes, avec cession dès que le cheval entame le reculer.
Au bout de quelques semaines, il sera capable de reculer de plusieurs dizaines de mètres, ce qui est le minimum nécessaire.
En randonnée, on a souvent besoin de ses mains; pour ouvrir une barrière, lire la carte, tenir un cheval en longe, etc...
Demandez les choses à une main, puis dans le demi-seconde qui suit, demandez-la à deux mains; il aura tôt fait d'anticiper et, bientôt, la demande à une main suffira.
Le cheval de randonnée doit se montrer indépendant, c'est-à-dire rester au pas quand les autres prennent le galop ( pas toujours évident), partir à gauche quand tout le monde va à droite, sans que vous ayez à vous battre.
Contraire à son instinct, cette qualité s'acquiert par la patience, le travail devant se faire par petites étapes. Il faut en permanence rassurer le cheval en cours d'apprentissage et, surtout, affirmer votre rôle de dominant.
Avant tout, le respect que votre cheval vous porte se manifeste à pied.
Il doit apprendre à marcher en main en restant derrière vous, à ne pas vous bousculer, à se pousser quand vous marchez vers lui. Il est très attentif à vous et sait oublier les autres chevaux, car il vous voit comme un dominant. Si votre cheval déroge à l'une de ces règles, résolvez vite le problème : un manque de respect en main se traduira forcément par un manque de respect monté.
Il est normal d'accorder au cheval la possibilité de vérifier qu'un objet nouveau ou inquiétant ne présente pas de danger. C'est un réflexe sain qui vous préservera de bien des ennuis.
Apprennez-lui simplement à observer dans le calme et à ne pas s'enfuir.
Votre seul travail consiste à le maintenir en présence de l'objet de son angoisse - peu importe la distance. Plus il a peur, plus vos rênes doivent êtres longues.
Si vous avez la possibilté de tester un cheval avant l'achat, pensez à vous adresser à quelqu'un qui randonne.
A chacun son métier. Souvent un moniteur de club n'a jamais randonné, il ne connaît que les promenades de quelques heures. Trouvez plutôt un guide de tourisme équestre.
Bonne Rando à tous