samedi 20 octobre 2007

Couleurs chaudes de l'automne






Alors que les fruitiers sont pratiquement dénudés de leurs feuilles,
les autres feuillus suivant leur essence,
passent du jaune à l'orange...
puis s'étalent sur le tapis vert !

vendredi 19 octobre 2007

Bon Week-end à tous ...

L'amitié entre chevaux.. une réalité !

On raconte beaucoup d'histoires de chevaux inséparables ou se prenant d'amitié pour un autre animal... et on constate tous les jours que les chevaux ont leurs têtes :
certains semblent s'apprécier et d'autres se détester.
Les chevaux ont-ils des sentiments ?
Connaissent-ils l'amitié ?
Qui n'a entendu les cris déchirants d'un cheval dont le compagnon s'éloigne ?
Ou l'accueil délirant qu'il lui fait au retour ?
Sans projeter sur lui des sentiments humains, on ne peut s'empêcher de lui prêter des émotions qui font songer à un vif attachement.
Ami ou ennemi ? Au cours de cet échange, tout est dit... !

Cher voisin :

Le voisinage rapproche parfois les chevaux. Ils sont côte à côte toute la journée, peuvent parfois se flairer à travers les barreaux. Ils font alors entendre des hennissements déchirants si leur compagnon part en balade sans eux, et l'accueillent au retour par des manifestations de plaisir.
De telles sympathies surviennent aussi entre des chevaux qui ne sont pas logés côte à côte. S'ils font montre d'une attirance réciproque, on a tout intérêt à les rapprocher.

Je ne peux pas le sentir !

A l'inverse, certains voisins de box ne se supportent pas. Ils ne manquent pas une occasion d'échanger des menaces, de taper dans la paroi ou dans leur porte. Cette inimitié perturbe leurs repas et leur repos. Elle rend les soins difficiles et contribue d'une manière générale à la nervosité des deux animaux. Le plus sage est de les séparer en modifiant l'occupation des boxes.

Et au pré ?

Vous souhaitez mettre votre cheval au pré avec un ou plusieurs compagnons, et vous vous demandez s'ils vont s'entendre.
Si votre cheval est seul avec un autre, tous deux devraient finir par lier d'amitié.
Comme les enfants, les chevaux préfèrent "n'importe quel copain" plutôt que la solitude.
Si les chevaux sont plus nombreux, les choses se mettront normalement en place rapidement.
Après quelques menaces et éventuels coups de dents les premiers jours, chacun connaîtra sa place dans le groupe. Des sous-groupes se formeront en fonction des affinités.
Dans de très rares cas, la mésentente prend de telles proportions qu'il faut séparer certains individus.
Prenez la précaution de déferrer votre cheval, assurez-vous que les autres le sont aussi.


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mardi 16 octobre 2007

La nourriture d'hiver...

Avec l'arrivée de l'automne, vous allez certainement rentrer de plus en plus votre cheval au box.
C'est le moment de passer de l'alimentation d'été, " le vert ", à l'aliment d'hiver, " le sec ".
Calcul de ration, choix des aliments, mode de distribution, la bonne santé de votre cheval dépend de vos choix.
L'orsque le cheval n'a que ce que vous lui donnez pour se nourrir, il est important que les rations quotidiennes soient distribués en quantités suffisantes, mais soient également bien équilibrées. Et pour que le cheval assimile correctement ses aliments,
il est indispensable de respecter les horaires de repas et un ordre de distribution donné.

Besoins Fondamentaux
Sans entrer dans de savants calculs, il faut savoir que la ration doit satisfaire les besoins énergétiques, besoins azotés, en minéraux.

Ces différents apports doivent être liés par des rapports bien précis pour que l'ensemble soit équilibré. Les aliments dits complets satisfont ces différents besoins, mais sont ingurgités en très peu de temps. Il faut donc apporter au cheval du lest digestif pour retrouver le volume représenté par l'herbe que le cheval consomme à l'état naturel.
Sans le lest digestif apporté par la paille ou le foin, le cheval assimile mal ses aliments, car les parois de son intestin ne sont pas suffisamment déplissés.

Une ration qui sert de référence :
L'ouvrage " Bien nourrir son cheval " des éditions Maloine,
détaille tous les apports d'une ration d'entretien simple à retenir et qui correspond à un cheval d'environ 500 kg : 4 kg d'avoine, 4 kg de foin et 4 kg de paille pour la litière
et pour occuper le cheval à grignoter.


L'eau est indispensable :
Alors que le cheval peut se priver momentanément de nourriture,
il ne peut se passer longtemps d'eau.
Il est donc préférable qu'il ait en permanence de l'eau à sa disposition.
L'abreuvoir automatique est la meilleure solution. Il faut cependant vérifier régulièrement son bon fonctionnement et sa propreté. S'il boit au seau, présentez-lui de l'eau le matin avant de manger et n'oubliez pas de vérifier qu'il a bien de l'eau à sa disposition le soir, car il doit compenser la perte de salive due à la mastication du foin.
Et si le cheval refuse de boire au seau, assurez-vous qu'il n'a pas été souillé par une odeur qui incommode le cheval.
Les fortes gelées sont rares au mois d'octobre et novembre, mais si ce n'est pas déjà fait,
prenez la peine d'isoler les conduites d'eau.

Surveillez son état :
Un cheval qui n'est pas suffisamment nourri maigrit, ses côtes deviennent apparentes, ses fesses et son encolure sont plaquées et il peut perdre de l'énergie.
Il est grand temps de réagir en augmentant les rations, mais en vérifiant également si elles sont bien équilibrées.
Si le cheval mange son crottin, lèche les murs, a les crins cassants, si le poil s'use anormalement, ou s'il semble anormalement fatigué, soyez assuré que son alimentation n'est pas bien équilibrée. Une solution : la cure de vitamines qu'il est d'ailleurs préférable de lui administrer dès le début de l'hiver.


En hiver, pour le protéger du froid, le poil des poneys pousse d'une manière surprenante. !

Octobre ! Un beau mois ensoleillé ! !


Nous avons beaucoup de chance pour un mois d'octobre...
La température est douce pour la saison (18 à 20°) à partir de midi et, cela nous permet de passer des gués pour rafraîchir les jambes de nos compagnons... Mais, attention ! La chasse est ouverte ! Il y a bien sûr les "bons chasseurs". Ceux qui accordent un peu d'attention aux cavaliers qu'ils rencontrent. Mais il y aussi les "mauvais", ceux qui prennent un malin plaisir à faire peur aux chevaux, qui tirent sur tout ce qui bouge. Avec eux la prudence la plus extrême s'impose, mieux vaut d'ailleurs passer son chemin. Et comme la nature étant jusqu'à présent ouverte à tous, n'hésitez pas à réagir lorsque de véritable problèmes se posent.
Ou comme nous, si vous souhaitez vous promener tranquillement en forêt, sortez en dehors des heures de chasse...



Bien entendu, pas de problème pour nous abreuver...
nous rencontrons régulièrement des cours d'eau.












Des rivières, des gués, des sources ... mais aussi la forêt ponctuent notre environnement ... et en cette saison, certains ont eu la chance de nous croiser, plutôt qu'un chasseur ! !
Mais, nous ne sommes pas toujours là ! au bon moment et au bon endroit ! pour ces petits chevreuils...

Faut-il laver les chevaux ?

Cette question peut sembler évidente à certains, superflue à d'autre...
Il existe en effet des partisans du lavage et des partisans de l'abstinence !
Sur un plan dermatologique cependant, la réponse à cette question est sans hésitation :
"Oui, mais à condition de savoir quand et avec quoi"...
Il est hors de question de laver trop souvent une peau propre, sans anomalie cutanée chez un animal dont la sudation naturelle élimine d'elle-même bon nombre de salissures.
D'autre part, l'utilisation de solutions détergentes, agressives ou d'un ph inadapté risquent de provoquer un effet rebond, c'est à dire le contraire de l'action escomptée :
apparition de pellicules, peau grasse ou démangeaisons.
A l'opposé, laisser un animal dont l'ensemble de la peau est recouvert de poils et qui vit dans un environnement parfois poussiéreux, boueux ou terreux, sans jamais le laver est une abération :
nous nous lavons bien les cheveux !!!
L'accumulation de salissures ou de débris environnementaux peut être responsable de macération, et donc d'infections cutanées.
C'est parfois le cas au niveau des pâturons par exemple, avec apparitions de zones sans poil, rouges et suintantes.

Attention aux shampooings pour humains !

Le lavage est donc indispensable.
Pour un animal bien entretenu, qui ne présente pas de trouble cutané, une fréquence de une fois par mois à deux fois par an semble justifiée.
Cette fréquence peut être augmentée si l'animal se salit souvent, ou en présence d'une maladie de peau généralisée.
A côté des classiques shampooings nettoyants, il existe des shampooings traitants, qui ont incorporé des molécules actives sur la peau et qui font partie intégrante du traitement prescrit par le véto. En entretien, on utilisera un shampooing doux.
Il est important de se rappeler que la peau des mamifères velus est différente de l'homme,
notamment les couches superficielles sont beaucoup moins épaisses, car la fonction de barrière est chez le cheval majoritairement jouée par les poils.
En conséquence, et contrairement à une idée répandue, les shampooings pour animaux (pour chien par exemple) sont plus doux que ceux pour nous, même pour bébés !
Ils ont un ph neutre (7), moussent beaucoup sans irriter la peau et moins décapants.

Attention ! Car certains composants des shampooings pour chiens sont toxiques ches le cheval !









De nombreux avantages :
Les avantages d'un shampooing régulier : amélioration des rapports homme/animal,
facilitation des contacts et de la manipulation, élimination des poils morts,
amélioration de la qualité et de l'aspect du pelage,
détection précoce d'éventuels troubles dermatologiques,
mise en évidence des ectoparasites.

Un geste bien préparer :
Avant le shampooing, il est important d'inspecter la surface cutanée.
Le poil est ensuite brossé, puis mouillé.
Le produit est appliqué en protégeant les yeux et les oreilles.
Il est intéressant de laisser le produit quelques minutes en contact avec la peau.
Le rinçage doit être soigneux pour éliminer totalement le produit moussant de la peau et des poils, afin d'éviter une ingestion immédiate par l'animal.
Le rinçage est suivi d'un bon bouchonnage, puis par un peingnage.
Notons que l'utilisation d'aprèshampooing réhydratant est souvent bénéfique, car il donne un aspect brillant et lustré au poil et protègent la peau.

En conclusion, même si la réalisation d'un shampooing peut ne pas paraître simple chez votre cheval, cet acte est tous les cas bénéfique à la peau et au pelage, à condition de respecter des règles simples, au premier rang desquelles le choix d'un shampooing de qualité, doux et non irritant. En outre, cette pratique permet souvent de diminuer l'incidence des maladies de peau, et toujours de détecter précocement l'apparition d'un trouble dermatologique.