samedi 19 janvier 2008

Voyage.... en photo...

Quand on aime le voyage... et qu'on a la passion du cheval,

la tentation est grande de partir loin...
Voyageons ensemble grâce aux photos... quel Rêve !

La sécurité résulte d'un mélange de bon sens, de courtoisie et de vigilance.
Il faut anticiper les mouvements des véhicules et leur faire connaître clairement vos intentions.
Car, malheureusement, toutes les routes ne sont pas aussi bucoliques que celle de cette photo !

En forêt, terrain idéal pour entraîner son cheval et entretenir son moral,
la forêt est aussi un lieu plein de beauté et de mystère.
Le cheval permet d'en profiter pleinement.

Parcourir la montagne sur sa monture permet d'apprécier les beautés de la nature
et de découvrir des paysages à couper le souffle...
à condition d'apprendre à dominer son cheval et la situation !

Vous avez dit région sèche ...!
On pense d'abord, bien sûr, aux déserts et aux pays chauds d'Afrique.
Cependant, la sècheresse peut toucher bien d'autres coins du monde et,
notamment, le sud d'un certain nombre de pays d'Europe -
l'Espagne, le Portugal, l'Italie, mais aussi la France.


Même si on ne monte un cheval que quelques heures,
il est important de ne pas se comporter avec lui en passager clandestin.
Il faut se faire respecter, mais aussi savoir apprécier.


J'espère, tout comme moi... ce fut un plaisir de découvrir ces magnifiques paysages et photos !



mercredi 16 janvier 2008

Mauvaises Rencontres...

Pour le cheval d'extérieur, la nature constitue un infini réservoir de surprises
et de mauvaises rencontres...
Tout l'art du cavalier consiste à faire de chacune d'elles
le point de départ d'une expérience positive.

Lorsqu'un objet insolite inquiète le cheval, il ne faut pas chercher à
passer à tout prix, mais plutôt profiter de l'occasion et en faire une expérience...
Quand sa monture pointe les oreilles et ralentit, la tendance naturelle du cavalier
consiste à la pousser pour la forcer à avancer malgré tout.
Une telle méthode présente de nombreux inconvénient :
d'abord, pris entre deux feux, le cheval risque de faire un écart :
c'est là un comportement dangereux qu'on ne devrait encourager.
Il peut aussi choisir de négliger le message de ces jambes trop exigeantes.
Enfin, le fait de continuer à avancer sous la contrainte ne lui permet ni de se
rassurer ni de faire une expérience positive.
La prochaine fois, il aura de nouveau peur.

Votre cheval aura certainement peur un jour de quelque chose
que vous trouvez ridicument peu effrayant :
un caillou blanc, un bout de ficelle, une grosse feuille morte.
Soyez patient !
Vous ne pouvez pas décider pour lui de ce qui lui fait peur.
S'il est inquiet et que vous le grondez, vous ne ferez qu'envenimer les choses.

Il est beaucoup plus éducatif de donner du temps à son cheval
et de lui laisser prendre de lui-même la décision d'avancer.
Si l'objet est accessible ( tas de bois, remorque, etc...),
ne vous contentez pas de passer à côté :
profitez-en pour en faire une visite détaillée.
Ainsi, le cheval pourra constater qu'il ne présente aucun danger,
ce qui augmentera son expérience et son courage.
Assurez-vous que sa tête est pointée dans la direction choisie,
permettez-lui de ralentir ou de s'arrêter, puis surveillez son attitude.
Tant qu'il pointe les oreilles vers l'objet, ne le poussez surtout pas
(ni voix, ni jambes). Mais, dès que son attention se relâche, qu'il regarde ailleurs,
donnez-lui une brève indication (voix ou jambes) pour le rappeler à
son devoir d'approche. Relâcher les rênes le plus possible pour lui permettre
de bien regarder l'objet et l'aider à se décontracter.

Pas à pas, le cheval finira par être suffisamment proche de la chose redoutée
pour pouvoir la toucher du nez et la flairer.
Encouragez-le d'une voix rassurante, caressez-le tout en vous assurant
qu'il fait correctement son travail. S'il reste là, sans flairer, poussez-le un peu,
orientez sa tête ou incitez-le à se déplacer le long de la chose pour en découvrir d'autres aspect.
Vous pouvez ainsi faire tout le tour d'un camion, d'une benne, d'un tas de bois jusqu'à ce qu'il les ait bien vus et se décontracte. Terminez en passant à plusieurs reprises devant ce qui l'avait effrayé afin que le cheval sache ce qu'on attend de lui.

Une préparation à tout cela est indispensable.
Une fois qu'il se sera familiarisé avec des véhicules, la prudence reste cependant
de mise lors de passage de convois de gros camions ou avec remorque.
Evitez de garder le contact avec la bouche, car le réflexe d'opposition incite alors le cheval à fuir.

Qu'il s'agisse d'un village ou d'une maison isolée, les lieux d'habitation peuvent
réserver quantité de surprises : un rideau antimouches qui s'écarte brusquement,
des enfants qui courent à la rencontre des chevaux, un chien qui jaillit
d'une haie en aboyant.
Avec un jeune cheval, il est prudent de mettre pied à terre si on veut
traverser une agglomération en toute sécurité.