mardi 16 octobre 2007

La nourriture d'hiver...

Avec l'arrivée de l'automne, vous allez certainement rentrer de plus en plus votre cheval au box.
C'est le moment de passer de l'alimentation d'été, " le vert ", à l'aliment d'hiver, " le sec ".
Calcul de ration, choix des aliments, mode de distribution, la bonne santé de votre cheval dépend de vos choix.
L'orsque le cheval n'a que ce que vous lui donnez pour se nourrir, il est important que les rations quotidiennes soient distribués en quantités suffisantes, mais soient également bien équilibrées. Et pour que le cheval assimile correctement ses aliments,
il est indispensable de respecter les horaires de repas et un ordre de distribution donné.

Besoins Fondamentaux
Sans entrer dans de savants calculs, il faut savoir que la ration doit satisfaire les besoins énergétiques, besoins azotés, en minéraux.

Ces différents apports doivent être liés par des rapports bien précis pour que l'ensemble soit équilibré. Les aliments dits complets satisfont ces différents besoins, mais sont ingurgités en très peu de temps. Il faut donc apporter au cheval du lest digestif pour retrouver le volume représenté par l'herbe que le cheval consomme à l'état naturel.
Sans le lest digestif apporté par la paille ou le foin, le cheval assimile mal ses aliments, car les parois de son intestin ne sont pas suffisamment déplissés.

Une ration qui sert de référence :
L'ouvrage " Bien nourrir son cheval " des éditions Maloine,
détaille tous les apports d'une ration d'entretien simple à retenir et qui correspond à un cheval d'environ 500 kg : 4 kg d'avoine, 4 kg de foin et 4 kg de paille pour la litière
et pour occuper le cheval à grignoter.


L'eau est indispensable :
Alors que le cheval peut se priver momentanément de nourriture,
il ne peut se passer longtemps d'eau.
Il est donc préférable qu'il ait en permanence de l'eau à sa disposition.
L'abreuvoir automatique est la meilleure solution. Il faut cependant vérifier régulièrement son bon fonctionnement et sa propreté. S'il boit au seau, présentez-lui de l'eau le matin avant de manger et n'oubliez pas de vérifier qu'il a bien de l'eau à sa disposition le soir, car il doit compenser la perte de salive due à la mastication du foin.
Et si le cheval refuse de boire au seau, assurez-vous qu'il n'a pas été souillé par une odeur qui incommode le cheval.
Les fortes gelées sont rares au mois d'octobre et novembre, mais si ce n'est pas déjà fait,
prenez la peine d'isoler les conduites d'eau.

Surveillez son état :
Un cheval qui n'est pas suffisamment nourri maigrit, ses côtes deviennent apparentes, ses fesses et son encolure sont plaquées et il peut perdre de l'énergie.
Il est grand temps de réagir en augmentant les rations, mais en vérifiant également si elles sont bien équilibrées.
Si le cheval mange son crottin, lèche les murs, a les crins cassants, si le poil s'use anormalement, ou s'il semble anormalement fatigué, soyez assuré que son alimentation n'est pas bien équilibrée. Une solution : la cure de vitamines qu'il est d'ailleurs préférable de lui administrer dès le début de l'hiver.


En hiver, pour le protéger du froid, le poil des poneys pousse d'une manière surprenante. !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je rajouterai le livre "Hippothèses" d'Eric Ancelet, qui préconise notamment les graines germées !
celine