Plus le mode de vie que vous offrirez à votre cheval répondra à ses besoins naturels, plus vous aurez de chances de le voir vivre longtemps et en bonne santé physique et mentale.
L'idéal pour un cheval, c'est bien sûr de vivre en liberté avec ses compagnons dans une vaste pâture.
S'il doit vivre à l'écurie, il faut lui procurer, autant que possible, les conditions favorisant une vie saine et naturelle.
Comme beaucoup de mammifères, le cheval est soumis à un rythme biologique de 24h.
Ce cycle détermine une multitude de micro-réglages :
température interne, appétit, sommeil, activité hormonale, reproduction des cellules, etc...
Il change selon les saisons.
Une machine complexe et sophistiquées qui gère la forme et la santé de notre cheval.
Favoriser autant que possible ce rythme naturel est fondamental.
Lorsque le cheval vit libre, son cycle biologique est conditionné par des éléments naturels.
La lumière joue un rôle très important :
l'heure du lever et du coucher du soleil ainsi que la quantité de lumière absorbée chaque jour induisent des changements de rythme qui permettent au cheval d'adapter son métabolisme aux saisons. Les facteurs climatiques sont également déterminants.
Quand un cheval vit en captivité, son cycle est perturbé par l'homme :
distribution de la nourriture, répartition des heures de travail et de repos,
intensité de l'activité, éclairage artificiel, etc...
Le premier devoir de l'homme, quand il emprisonne un cheval, c'est d'offrir à celui-ci des conditions d'hébergement qui perturbent le moins possible ce cycle vital.
La lumière joue un rôle fondamental.
Les boxes ouverts sur l'extérieur, bien orientés, permettent au cheval d'absorber la bonne quantité de lumière et de se régler sur la longueur des jours.
Dans des écuries couvertes, il faut prendre soin d'aménager de nombreuses ouvertures pour la lumière et éviter d'imposer aux chevaux notre rythme par l'usage de la lumière électrique.
Quand cela est inévitable, il faut instaurer des horaires réguliers.
Un cheval qui vit dehors s'adapte aux variations de température.
Dans une écurie, il faut reproduire ces variations.
Il n'est pas souhaitable, ni même sain, que la température d'un box soit constante :
le métabolisme du cheval ne s'y retrouverait pas.
En revanche, il faut éviter les courans d'air plus froids que l'air ambiant et l'humidité.
Dans la nature, le cheval passe plus de 12h par jour à déambuler.
La vie au box est contraire à sa constitution et génère de nombreux problèmes circulatoires, digestifs et articulaires.
Si le cheval ne peut vivre au pré, il doit avoir accès plusieurs heures par jour à un paddock, même petit.
Son box lui-même doit être assez spacieux pour qu'il puisse se déplacer librement et s'allonger confortablement : min. 3m x 3m.
Dans un box collectif, chaque cheval doit disposer d'au moins 2m x sa hauteur au garrot.
Le cheval, qui a un système respiratoire hypersensible, réagit vivement à la présence des gaz nocifs qui se développent dans un lieu confiné.
Chez les chevaux en captivité, les troubles respiratoires représentent plus de 20%
des maladies observées. La plupart du temps, ces troubles pourraient être évités par un hébergement plus adapté.
S'il doit vivre à l'écurie, il faut lui procurer, autant que possible, les conditions favorisant une vie saine et naturelle.
Comme beaucoup de mammifères, le cheval est soumis à un rythme biologique de 24h.
Ce cycle détermine une multitude de micro-réglages :
température interne, appétit, sommeil, activité hormonale, reproduction des cellules, etc...
Il change selon les saisons.
Une machine complexe et sophistiquées qui gère la forme et la santé de notre cheval.
Favoriser autant que possible ce rythme naturel est fondamental.
Lorsque le cheval vit libre, son cycle biologique est conditionné par des éléments naturels.
La lumière joue un rôle très important :
l'heure du lever et du coucher du soleil ainsi que la quantité de lumière absorbée chaque jour induisent des changements de rythme qui permettent au cheval d'adapter son métabolisme aux saisons. Les facteurs climatiques sont également déterminants.
Quand un cheval vit en captivité, son cycle est perturbé par l'homme :
distribution de la nourriture, répartition des heures de travail et de repos,
intensité de l'activité, éclairage artificiel, etc...
Le premier devoir de l'homme, quand il emprisonne un cheval, c'est d'offrir à celui-ci des conditions d'hébergement qui perturbent le moins possible ce cycle vital.
La lumière joue un rôle fondamental.
Les boxes ouverts sur l'extérieur, bien orientés, permettent au cheval d'absorber la bonne quantité de lumière et de se régler sur la longueur des jours.
Dans des écuries couvertes, il faut prendre soin d'aménager de nombreuses ouvertures pour la lumière et éviter d'imposer aux chevaux notre rythme par l'usage de la lumière électrique.
Quand cela est inévitable, il faut instaurer des horaires réguliers.
Un cheval qui vit dehors s'adapte aux variations de température.
Dans une écurie, il faut reproduire ces variations.
Il n'est pas souhaitable, ni même sain, que la température d'un box soit constante :
le métabolisme du cheval ne s'y retrouverait pas.
En revanche, il faut éviter les courans d'air plus froids que l'air ambiant et l'humidité.
Dans la nature, le cheval passe plus de 12h par jour à déambuler.
La vie au box est contraire à sa constitution et génère de nombreux problèmes circulatoires, digestifs et articulaires.
Si le cheval ne peut vivre au pré, il doit avoir accès plusieurs heures par jour à un paddock, même petit.
Son box lui-même doit être assez spacieux pour qu'il puisse se déplacer librement et s'allonger confortablement : min. 3m x 3m.
Dans un box collectif, chaque cheval doit disposer d'au moins 2m x sa hauteur au garrot.
Le cheval, qui a un système respiratoire hypersensible, réagit vivement à la présence des gaz nocifs qui se développent dans un lieu confiné.
Chez les chevaux en captivité, les troubles respiratoires représentent plus de 20%
des maladies observées. La plupart du temps, ces troubles pourraient être évités par un hébergement plus adapté.
Quand la température est élevés, les chevaux cherchent un endroit ombragé et aéré.
Par temps chaud, une écurie doit offrir les mêmes caractéristiques.
Comment savoir quel sera le meilleur hébergement pour votre cheval ?
Pour son bien-être et la qualité de ses performances,
faut-il choisir le pré ou le box ?
Un peu des deux, sans doute, le dosage variant selon les circonstances !
A votre avis, que choisirait-il ?
Certains chevaux sont restés si longtemps enfermés que, dehors, ils dépriment.
C'est une forme de maladie mentale.
Si c'est le cas du vôtre, réhabituez-le progressivement à la liberté avec un compagnon.
Evidemment, un cheval au box est facile à prendre, toujours disponible et à peu près propre.
Il peut être logé en plein coeur d'une ville.
Une bonne écurie chaude et généreusement paillée est aussi un lieu de repos agréable et un abri lorsque le mauvais temps fait rage. Enfin, le box permet de soigner un cheval malade, de l'isoler en cas de nécessité.
Et puis, pour préparer un cheval à une compétition, il est souvent préférable de le garder au box, en le sortant toutefois chaque jour. Cela contribue à sa préparation mentale.
Aussi, pour familiariser un jeune cheval avec sa future vie de cheval de selle, rien de tel que quelques jours au box. Quand il comprend que son abreuvement, son alimantation et sa liberté dépendent de l'homme, il s'adapte volontiers à sa condition d'animal domestique.
Si votre cheval semble abattu, s'il se traîne, s'il perd l'appétit sans raison médicale valable,
un séjour au pré lui rendra vraisemblablement le goût de vivre.
De même, un cheval agressif, nerveux, qui devient incontrôlable, retrouvera son équilibre s'il peut passer une partie de son temps au pré avec des compagnons.
Le box est un outil de travail utile pour le cavalier, pas un lieu de vie permanent pour le cheval.
Il rend de grands services, certes, mais comme toute bonne chose,
il doit être utilisé avec modération.
Le cheval ne devrait pas y passer plus de la moitié de son temps.
Prenez bien soin de votre cheval mis au pré : allez le voir quotidiennement, examinez-le, donnez-lui du foin et du grain si nécessaire, contrôlez l'abreuvoir et l'état des clôtures.
N'opter pas pour le tout ou rien.
Faute d'un véritable pré, n'enfermez pas votre cheval dans sa boîte.
Il appréciera quelques heures de liberté quotidienne dans un petit paddock.
Et, envoyez-le dans un vrai pré pour les vacances ! !
Un cheval qui vit au box en permanence est forcément névrosé.
Imaginez-vous enfermé à longueur de vie, sans voir de copains, sans pouvoir discuter.
Le cheval privé de liberté et d'échanges avec ses compagnons développe souvent des comportements déviants : agressivité, tics, apathie, nervosité excessive, etc...
Choisissez de préférence une écurie qui possède des pâturages,
où votre cheval sera sorti à votre demande.
Un cheval sorti n'a pas nécessairement besoin d'être monté tous les jours.
Il peut se déplacer et s'occuper, il est en compagnie.
Il n'est pas exposé aux maladies mentales ou physiques liées à la claustration.
Il développe une bonne résistance au froid et son système digestif fonctionne bien.
Il est globalement en meilleure santé physique et mentale qu'un cheval qu'on enferme.
Le bonheur est dans le pré ...
Des chevaux heureux...
Extrait des éditions Atlas.
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