Qu'est-ce la fourbure ?
Pour rappel, la fourbure est une congestion inflammatoire
(excès de sang) des tissus situés entre la paroi du sabot et la troisième phalange.
A comparer avec un doigt bleu ches l'homme.
Dans la majorité des cas, la suralimentation est la cause de cette affection.
L'intervention du vétérinaire est indispensable et seul la rapidité de l'intervention peut limiter les dégâts. Les séquelles (problèmes locomoteurs) sont souvent irréversibles et la maladie risque de devenir chronique. D'où l'intérêt d'une attention toute particulière à accorder à nos chevaux mis en pâture au printemps.
Pourquoi cette alerte à la fourbure au printemps ?
Les fourbures sont particulièrement fréquentes au printemps, au moment de la repousse de l'herbe. En effet, les jeune pousses sont exceptionnellement énergétiques et présentent un
concentré d'éléments nutritifs sous un faible volume par opposition à l'herbe d'été
qui présente un grand volume à faible valeur nutritive.
A cause des changements climatiques, bien réels, on constate depuis quelques années que l'arrêt de la croissance végétative est devenu négligeable.
Fin janvier on observe déjà, dans certaines régions de Belgique, des jeunes pousses d'herbe.
Cette repousse précoce de l'herbe est aggravée si le gestionnaire de la pâture y a répandu des engrais du type classique " N.P.K".
Des chevaux fourbus en hiver, est-ce possible ?
Malheureusement, oui !
La croissance rapide de l'herbe est donc plus précoce que jadis et le danger de voir des chevaux
fourbus fin mars est bien réel, d'autant plus si ceux-ci souffrent de fourbure chronique.
Un vétérinaire avait confié avoir vu des chevaux fourbus en plein hiver.
Ceux-ci passaient leur journée sur une pâture bien repoussée après la récolte du regain et,
rentrés pour la nuit, étaient soignés matin et soir.
Ajoutons que la plupart des chevaux travaillent peu ou pas pendant l'hiver !
Nous sommes en présence de la fourbure classique de la fourbure : un excès d'aliments comparé au travail fourni.
La fourbure frappe brusquement, sans avertir, sans signes précurseurs.
Quand on s'en aperçoit, il est déjà trop tard !
Prévenir plutôt que guérir !
A part le cyanamide calcique pour assainir les pâtures, peu ou pas d'engrais sur nos prés.
Gérer intelligemment les pâtures, c'est aussi adapter le nombre de chevaux à l'espace
disponible. Et une règle d'or : le cheval qui travaille régulièrement, celui qui fournit un effort modéré mais constant risque moins la fourbure que son copain grassouillet sortant une fois par semaine pour sa promenade au pas de deux heures.
Un travail régulier et une alimentation adaptée sont le garant de la santé et du bon moral de votre cheval.
Pour rappel, la fourbure est une congestion inflammatoire
(excès de sang) des tissus situés entre la paroi du sabot et la troisième phalange.
A comparer avec un doigt bleu ches l'homme.
Dans la majorité des cas, la suralimentation est la cause de cette affection.
L'intervention du vétérinaire est indispensable et seul la rapidité de l'intervention peut limiter les dégâts. Les séquelles (problèmes locomoteurs) sont souvent irréversibles et la maladie risque de devenir chronique. D'où l'intérêt d'une attention toute particulière à accorder à nos chevaux mis en pâture au printemps.
Pourquoi cette alerte à la fourbure au printemps ?
Les fourbures sont particulièrement fréquentes au printemps, au moment de la repousse de l'herbe. En effet, les jeune pousses sont exceptionnellement énergétiques et présentent un
concentré d'éléments nutritifs sous un faible volume par opposition à l'herbe d'été
qui présente un grand volume à faible valeur nutritive.
A cause des changements climatiques, bien réels, on constate depuis quelques années que l'arrêt de la croissance végétative est devenu négligeable.
Fin janvier on observe déjà, dans certaines régions de Belgique, des jeunes pousses d'herbe.
Cette repousse précoce de l'herbe est aggravée si le gestionnaire de la pâture y a répandu des engrais du type classique " N.P.K".
Des chevaux fourbus en hiver, est-ce possible ?
Malheureusement, oui !
La croissance rapide de l'herbe est donc plus précoce que jadis et le danger de voir des chevaux
fourbus fin mars est bien réel, d'autant plus si ceux-ci souffrent de fourbure chronique.
Un vétérinaire avait confié avoir vu des chevaux fourbus en plein hiver.
Ceux-ci passaient leur journée sur une pâture bien repoussée après la récolte du regain et,
rentrés pour la nuit, étaient soignés matin et soir.
Ajoutons que la plupart des chevaux travaillent peu ou pas pendant l'hiver !
Nous sommes en présence de la fourbure classique de la fourbure : un excès d'aliments comparé au travail fourni.
La fourbure frappe brusquement, sans avertir, sans signes précurseurs.
Quand on s'en aperçoit, il est déjà trop tard !
Prévenir plutôt que guérir !
A part le cyanamide calcique pour assainir les pâtures, peu ou pas d'engrais sur nos prés.
Gérer intelligemment les pâtures, c'est aussi adapter le nombre de chevaux à l'espace
disponible. Et une règle d'or : le cheval qui travaille régulièrement, celui qui fournit un effort modéré mais constant risque moins la fourbure que son copain grassouillet sortant une fois par semaine pour sa promenade au pas de deux heures.
Un travail régulier et une alimentation adaptée sont le garant de la santé et du bon moral de votre cheval.
Extrait Hippo news mars 2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire