Ce tout petit cheval iranien,
rapide et élégant, est considéré
comme l'une des plus anciennes races de chevaux.
Il possède des caractéristiques qui le différencient des autres races
et qui permettent de le rattacher à ses très lointains ancêtres.
Le cheval de la Caspienne, sauvé de justesse de l'extinction,
reste rare, aussi est-il de nos jours protégé.
De l'histoire ancienne
Les représentations d'un petit cheval élégan, d'un type similaire à
celui des chevaux arabes, sur les bas-reliefs d'Egypte et
de Mésopotamie constituent peut-être l'un des plus anciens
témoignages de l'existence des ancêtres du cheval de la Caspienne.
Beaucoup plus tard, vers 500 av. J.-C., on retrouve
de petits chevaux assez semblables sur le sceau de Darlus le Grand,
roi de Perse.
Des ossements analogues à ceux du cheval de la Caspienne ont
d'ailleurs été retrouvés dans des grottes datant du médolichique,
près de Kermanchah, entre Bagdad et Téhéran.
On pense ainsi pouvoir établir un lien entre ces lointains ancêtres
et les petits chevaux que les tribus de la région de Kermanchah, chassés
de leurs territoires, emmenèrent au pied de
l'Elbourz, au bord de la mer Caspienne.
On croyait ce petit cheval définitivement disparu quand, en 1965,
l'Américaine Louise Firouz découvrit une harde
d'une trentaine de têtes dans une région reculé
du nord de l'Iran, sur la mer Caspienne.
Une recherche systématique lui confirma la présence,
sur toute la côte sud de la mer Caspienne,
d'une cinquantaine d'animaux présentant les caractéristiques
du cheval de la Caspienne.
Elle entreprit alors de protéger cette race et d'en faire l'élevage.
Elle conserva la direction de cet élévage " de souche"
jusqu'en 1974, date à laquelle la
Royal Horses Society of Iran en prit la gestion.
Un sauvetage difficile
Louise Firouz entreprit alors de nouvelles recherches et
découvrit une poignée d'autres chevaux de la Caspienne,
ce qui lui permit de fonder une nouvelle harde en 1975.
La Royal Horses Society of Iran saisit les animaux de cette lignée
et interdit en 1977, l'exportation des chevaux de la Caspienne.
Hélas, durant le conflit Irak-Iran (1980-1988),
tous les chevaux furent dispersés :
vendus pour la boucherie ou utilisés pour déminer (!)
avant le passage des troupes.
En 1992, il ne restait plus, en Iran, que 38 chevaux.
En 1993 fut entreprit un sauvetage de dernière minute :
sept chevaux résistèrent à la traversée de la Russie et
à une longue quarantaine en Biélorussie.
Après huit mois de voyage, ils parvinrent en Angleterre.
Ce furent là, sans doute, les derniers chevaux
de la Caspienne à sortir de l'Iran.
Protégé, aujourd'hui, par la International Caspian Society Registry,
le cheval de la Caspienne est élevé en Iran.
Quelques lignées ont pu être établies à partir des rares animaux exportés :
de nos jours, on élève cette race en Europe, en Australie et
aux Etats-Unis.
Il existe environ 500 chevaux de la Caspienne dans le monde.
Un bel avenir
Cet extraordinaire petit cheval ne peut que susciter l'enthousiasme.
Désormais à l'abri de l'extinction, il est promis à un bel avenir.
Origine
Originaire du nord de l'Iran - c'est à Amol, sur les rives de la Caspienne,
qu'il fut redécouvert en 1965 - , où il est toujours présent, il est élevé aussi
dans divers pays, dont les USA qui possèdent le cheptel le plus important après l'Iran.
Type et tempérament
Malgré sa petite taille, il possède toutes les caractéristiques d'un
cheval et n'est donc pas classé parmi les poneys.
Modèle
L'impression générale est harmonieuse :
il est élégant et bien proportionné.
Il possède des allures déliées et élastiques, avec un pas et
un trot ample, un galop bien cadensé qui peut être
très rapide. C'est aussi un excellent sauteur.
La tête est petite, fine et expressive, avec de grands yeux légèrement
proéminents et de petites oreilles ( max.11 cm de long).
L'encolure est harmonieuse et bien orientée,
l'épaule longue, le passage de sangle profond,
le garrot marqué. L'arrière-main est puissante et ronde,
avec une queue attachée très haut.
Les membres sont fins et longs, mais l'ossature
remarquablement solide. Les sabots sont d'une corne très dure
qui ne nécessite pas de ferrure.
La peau est fine, comme celle de l'arabe, et
les crins abondants.
Tailles
Entre 1.02 m et 1.22 m
Robe
Le bai, le gris et l'alezan dominent.
On rencontre aussi, mais plus rarement,
des noirs et des crème.
Caractère
Le cheval de Caspienne est une cheval de sang, intelligent
et plein de fougue. Il est cependant facile à dresser et c'est
une bonne monture pour les enfants.
Son ardeur et sa rapidité en font un cheval d'attelage hors pair.
Cet extraordinaire petit cheval ne peut que susciter l'enthousiasme.
Désormais à l'abri de l'extinction, il est promis à un bel avenir.
Origine
Originaire du nord de l'Iran - c'est à Amol, sur les rives de la Caspienne,
qu'il fut redécouvert en 1965 - , où il est toujours présent, il est élevé aussi
dans divers pays, dont les USA qui possèdent le cheptel le plus important après l'Iran.
Type et tempérament
Malgré sa petite taille, il possède toutes les caractéristiques d'un
cheval et n'est donc pas classé parmi les poneys.
Modèle
L'impression générale est harmonieuse :
il est élégant et bien proportionné.
Il possède des allures déliées et élastiques, avec un pas et
un trot ample, un galop bien cadensé qui peut être
très rapide. C'est aussi un excellent sauteur.
La tête est petite, fine et expressive, avec de grands yeux légèrement
proéminents et de petites oreilles ( max.11 cm de long).
L'encolure est harmonieuse et bien orientée,
l'épaule longue, le passage de sangle profond,
le garrot marqué. L'arrière-main est puissante et ronde,
avec une queue attachée très haut.
Les membres sont fins et longs, mais l'ossature
remarquablement solide. Les sabots sont d'une corne très dure
qui ne nécessite pas de ferrure.
La peau est fine, comme celle de l'arabe, et
les crins abondants.
Tailles
Entre 1.02 m et 1.22 m
Robe
Le bai, le gris et l'alezan dominent.
On rencontre aussi, mais plus rarement,
des noirs et des crème.
Caractère
Le cheval de Caspienne est une cheval de sang, intelligent
et plein de fougue. Il est cependant facile à dresser et c'est
une bonne monture pour les enfants.
Son ardeur et sa rapidité en font un cheval d'attelage hors pair.
Extrait des Editions Atlas
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